18/08/2025
La rentrée approche, et avec elle son lot de petits défis à relever : acheter les fournitures, remplir les papiers administratifs, prévoir les certificats… sans oublier d’aider les enfants à se remettre doucement dans le rythme !
Entre les listes données par l’école, les inscriptions aux activités extrascolaires et l’organisation à la maison, il est parfois difficile de ne rien oublier. Résultat : beaucoup de stress la veille du grand jour, et une impression de courir dans tous les sens.
Bonne nouvelle!!! Avec un peu d’anticipation et une to-do list claire et complète, il est possible d’aborder cette période sereinement.
Dans cet article, je vous propose une check-list simple et efficace à imprimer (ou à garder sur votre téléphone) pour préparer la rentrée sans stress et avec l’assurance que tout est prêt.
Vous y trouverez :
Les fournitures scolaires indispensables
Les inscriptions et démarches administratives à ne pas oublier
Les certificats et documents nécessaires
Quelques astuces pour organiser la maison et instaurer un climat apaisé
Parce qu’une rentrée réussie, c’est aussi une rentrée sans mauvaises surprises pour les parents comme pour les enfants !
Découvrez maintenant la check-list à cocher spéciale parents pour la rentrée!
05/07/2025
Partir en voyage avec un traitement pour le TDAH, notamment à base de méthylphénidate classé comme stupéfiant, nécessite une préparation minutieuse. En effet, chaque pays applique sa propre réglementation concernant ces médicaments, et certains comme l'Indonésie les interdisent complètement sur leur territoire. Avant tout départ, il est donc essentiel de vérifier la légalité de votre traitement dans votre pays de destination.
Quelle que soit votre destination, certaines précautions sont universelles. Vous devez impérativement :
Pour un voyage dans l'espace Schengen (Allemagne, Autriche, Belgique, etc.), vous devez obtenir une attestation de transport auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS) correspondant à la région d'exercice de votre médecin prescripteur. Consultez le site www.ars.sante.fr pour trouver les coordonnées appropriées.
Pour les destinations hors espace Schengen, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) est l'organisme compétent pour délivrer cette attestation. Prévoyez de faire votre demande au minimum 10 jours avant votre départ via leur site ansm.sante.fr. Notez que l'attestation n'est valable que 30 jours et qu'il vous faudra une attestation distincte pour chaque médicament concerné.
Pour connaître précisément les exigences de votre pays de destination, consultez le site de l'Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) à l'adresse www.incb.org/incb/en/travellers/country-regulations.html. Certains pays demandent des justificatifs supplémentaires ou ont des règles non mentionnées sur le site de l’OICS.
Renseignez-vous également auprès de l'ambassade ou du consulat du pays concerné, ou consultez le site du Ministère français des Affaires étrangères www.diplomatie.gouv.fr qui fournit des informations pratiques par destination.
Si vous prévoyez un séjour dépassant la durée maximale autorisée de transport (28 jours), il est recommandé d'effectuer les démarches nécessaires pour poursuivre votre traitement directement dans le pays d'accueil. Renseignez-vous auprès des services de santé locaux avant votre départ.
En cas de doute, appliquez au minimum les précautions essentielles mentionnées plus haut. Mieux vaut être trop prudent que de risquer une confiscation de votre traitement, une amende, ou dans les cas les plus graves, des poursuites judiciaires qui viendraient gâcher votre séjour.
05/06/2025
Imaginez-vous devant un miroir. Mais pas n'importe quel miroir - un miroir qui refléterait non pas votre apparence physique, mais la valeur que vous vous accordez en tant que personne. C'est exactement ce que Cooley (1902) décrivait comme "l'effet miroir" : notre estime de soi se construit à travers le regard des autres et nos interactions sociales. Comme le souligne Harter (1998), il s'agit d'une "évaluation globale de la valeur de soi en tant que personne".
L'estime de soi n'est pas un concept figé. Selon Martinot (1995), elle évolue et se transforme tout au long de notre vie, comme une sculpture vivante que nous façonnons jour après jour. Mais attention à ne pas la confondre avec ses cousins proches :
L'estime de soi : c'est notre évaluation affective globale (Harter, 1998). Elle représente la valeur générale que nous nous accordons en tant que personne.
Le concept de soi : il s’agit de notre carte d'identité cognitive (Martinot, 1995), c’est à dire l’ensemble des connaissances et des représentations que nous avons de nous-mêmes.
La confiance en soi : elle agit comme une boussole face aux situations spécifiques (Garneau, 1999). C’est notre capacité à nous sentir capable d’agir de manière adéquate dans des contextes particuliers.
Notre relation avec nous-mêmes suit un parcours fascinant tout au long de la vie. Comme l'ont démontré Robins et al. (2002), c'est une véritable montagne russe émotionnelle : elle atteint son apogée entre 9 et 12 ans, traverse des turbulences à l'adolescence, se stabilise à l'âge adulte, pour connaître de nouvelles variations après 50 ans.
Cultiver une estime de soi saine n'est pas un art mystérieux. Selon Jendoubi (2005), c'est comme jardiner - cela demande de l'attention, de la patience et les bons outils :
Maslow, père de la psychologie humaniste et de la hiérarchisation des besoins (la célèbre pyramide de Maslow) nous a légué une vérité précieuse. L'estime de soi repose sur deux piliers essentiels :
Ce qui la renforce (Coopersmith, 1967) :
Ce qui la fragilise :
L'estime de soi n'est pas un simple trait de caractère, mais une force vitale qui nous accompagne tout au long de notre existence. Comme un jardin précieux, elle demande une attention constante et des soins réguliers. Entre les moments de doute et les périodes d'épanouissement, elle reste cette boussole intérieure qui guide nos choix et façonne notre relation au monde.
Souvenez-vous que chaque petit pas compte : qu'il s'agisse d'un succès modeste ou d'une marque de reconnaissance, chaque expérience positive contribue à renforcer ce précieux capital. Car au final, cultiver son estime de soi, c'est investir dans ce que nous avons de plus précieux : notre capacité à nous épanouir pleinement et authentiquement.
05/04/2025
La dyslexie est un trouble d'apprentissage qui affecte la capacité d'une personne à lire, écrire et orthographier de manière précise et fluide. Les personnes atteintes de dyslexie peuvent avoir des difficultés à identifier les mots et les lettres, à comprendre le sens des phrases et à épeler des mots correctement. La dyslexie est souvent associée à des problèmes de traitement phonologique, c'est-à-dire la capacité à entendre, distinguer et manipuler les sons de la parole.
Les personnes qui en sont atteintes peuvent également avoir des difficultés à traiter l'information visuelle, à se concentrer et à mémoriser des informations. La dyslexie est un trouble neurologique qui peut avoir un impact significatif sur la réussite scolaire et professionnelle d'une personne.
Cependant, le plus important à retenir, est qu'un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée permettent d'apprendre à compenser leurs difficultés et à développer des stratégies efficaces pour réussir.
Les causes exactes de la dyslexie ne sont pas encore complètement comprises et il est probable que la dyslexie soit causée par une combinaison complexe de facteurs, impliquant des interactions entre la génétique, l'environnement, et le développement cérébral.
Actuellement, elles restent un sujet de recherche actif.
Cependant, il existe plusieurs hypothèses sur les causes organiques et fonctionnelles. En voici quelques exemples.
Du côté des causes organiques, plusieurs pistes sont explorées :
1. Facteurs génétiques : Des études ont montré que la dyslexie peut être héritée, avec des variations dans les gènes impliqués dans la formation des connexions cérébrales liées à la lecture.
2. Anomalies cérébrales : Des études d'imagerie cérébrale ont révélé que les personnes atteintes de dyslexie ont souvent des anomalies dans les régions du cerveau qui sont importantes pour le traitement de la lecture. Une des hypothèses suggère que la dyslexie peut être causée par une migration neuronale anormale pendant le développement embryonnaire, ce qui peut entraîner des anomalies dans la formation des connexions cérébrales nécessaires pour la lecture. Selon cette hypothèse, les neurones impliqués dans la lecture ne migrent pas correctement vers les zones du cerveau qui leur sont destinées pendant le développement embryonnaire. Cela peut entraîner des anomalies dans la formation des connexions cérébrales qui sont importantes pour le traitement de la lecture.
3. Problèmes de développement prénatal : Des facteurs tels que l'exposition à l'alcool, au tabac et à d'autres toxines prénatales peuvent affecter le développement du cerveau et augmenter le risque de dyslexie.
Du côté des causes fonctionnelles, différentes théories cohabitent :
Il est important de noter que ces hypothèses ne sont pas encore pleinement comprises et qu'il est également possible les symptômes associées à la dyslexie soient le résultat d'une combinaison de plusieurs facteurs : génétique, développemental et environnemental.
Pour obtenir un diagnostic complet et précis, il est important de respecter différentes étapes. Vous les retrouvez ci-dessous listées dans l'ordre et en fonction des acteurs concernés.
1- Les parents
On ne le dira jamais assez mais les parents sont les personnes qui connaissent le mieux leur enfant. Souvent, ils observent très rapidement l'apparition de certaines difficultés à la maison.
En maternelle, ils peuvent observer que leur enfant ne retient pas le nom des lettres et notamment celles de son prénom.
En CP, l'enfant ne mémorise pas ou très difficilement le son des lettres, inverse ou confond des sons, invente la fin des mots. Sa lecture reste très lente, hachée, il ne retient pas ce qu'il lit, il se fatigue très vite ou évite le plus possible de lire.
Il peut présenter une ou plusieurs de ces difficultés mais les parents remarquent que la lecture lui demande beaucoup d'efforts. Inversement, l'enfant peut présenter ces difficultés et ne pas présenter de dyslexie. D'où l'importance de suivre toutes les étapes du diagnostic que nous allons aborder.
2- L'enseignant
Avec les années de pratiques, les enseignants ont l'habitude détecter très rapidement dans la scolarité les difficultés nécessitant la consultation de professionnels de santé. Ils alerteront les parents, notamment au moment des passations des évaluations nationales, mais aussi tout au long de l'année en fonction de l'évolution de l'enfant.
Il est important que les parents se sentent suffisamment à l'aise avec l'enseignant pour le contacter en cas de difficultés constatées lors des devoirs et pour aborder avec lui leurs doutes. Ces échanges accélèreront la compréhension globale des difficultés de l'enfant.
3- L'enseignant spécialisé à dominante pédagogique du RASED
Le Réseau d'Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté est un réseau méconnu et les enseignants qui le constituent son de moins en moins nombreux. Cependant, le réseau doit être présent, en cas de besoin, sur l'ensemble des écoles.
Vous pouvez solliciter l'enseignant spécialisé via l'enseignant de votre enfant si celui-ci ne l'a pas déjà fait.
Il peut évaluer les compétences scolaires de votre enfant, fournir des stratégies d'enseignement aux enseignants, mettre en place un suivi en petit groupe au sein de l'école, fournir aux parents des stratégies de soutien à la maison, et/ou les orienter vers des professionnels de santé.
4- Les médecins
Il est indispensable avant de lancer le processus des bilans d'écarter tout trouble sensoriel qui pourrait affecter la lecture. Aussi, il est nécessaire de consulter un médecin qui pourra réaliser des bilans visuels et auditifs ou orienter les parents vers des spécialistes comme des ophtalmologues, ORL, orthoptistes...
5- Le psychologue scolaire et/ou le neuropsychologue
A ce stage, si les causes sensoriels ont été écartés, il est important d'évaluer les fonctions cognitives, telles que la mémoire, la compréhension du langage pour cibler avec précision les forces et les points faibles de l'enfant. Les tests psychotechniques peuvent être réalisés par le psychologue scolaire en fonction de sa spécialité ou par le neuropsychologue. L'avantage du psychologue scolaire est la gratuité de la passation des tests. Cependant, lorsque ce premier bilan induit des évaluations complémentaires notamment sur les fonctions exécutives, la consultation d'un neuropsychologue sera nécessaire.
Par ailleurs, il peut repérer les difficultés psycho-affectives de l'enfant. En effet, il est important de ne pas négliger cet aspect car une gestion mal maîtrisée des émotions peut être à l'origine de nombreuses difficultés scolaires dont les difficultés en lecture.
6- L'orthophoniste
L'orthophoniste est un professionnel de santé qui évalue et traite les troubles de la communication, y compris les troubles du langage écrit. Si les premiers bilans n'expliquent pas les difficultés que rencontrent votre enfant, un bilan chez l'orthophoniste sera nécessaire pour poser le diagnostic de dyslexie. Il est à noter que même si une prise en charge chez l'orthophoniste pour des difficultés de lecture peut être mise en place dès le CP pour les difficultés les plus importantes, un diagnostic de dyslexie ne pourra être poser avant la fin du CE1.
La dyslexie n'est ni un phénomène de mode, ni un problème psychologique, ni un manque de motivation. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental qui façonne le cerveau de l'enfant dès la phase embryonnaire. Il n'y a pas de médicaments et on ne guérit pas de ce trouble qui n'est pas une maladie.
Pour poser un diagnostic de dyslexie qui est un diagnostic par exclusion, il est important de suivre des étapes précises pour exclure d'autres causes et pathologies et ainsi poser un diagnostic différencié juste et précis. Faire appel à plusieurs professionnels compétents dans ce domaine évitera toute erreur de diagnostic et permettra de proposer une prise en charge et des stratégies adaptées.
Enfin, on ne le dira jamais assez donc, nous le redisons et ne cesserons de le dire, plus la prise en charge sera précoce, plus l'enfant gagnera du temps, profitera au maximum de tous les apprentissages, gardera sa motivation et sa confiance en soi.
05/03/2025
Pour comprendre ce que vivent les enfant avec un TDAH, nous allons entrer à l'intérieur d'un cerveau humain, puis nous verrons ce qui se passe pour un enfant atteint de ce trouble et enfin nous abordons les conséquences directes de ces dysfonctionnements.
Dans notre cerveau, il existe de nombreux neurotransmetteurs qui jouent des rôles essentiels dans la communication entre les neurones. Il y a notamment trois neurotransmetteurs qui jouent des rôles indispensables à notre équilibre et à notre bien-être : la dopamine, la sérotonine, la noradrénaline ou norépinéphrine.
Les systèmes dopaminergique, sérotoninergique et noradrénergique ne fonctionnent pas toujours correctement.
Dans le Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité, ces 3 systèmes (dopaminergique, sérotoninergique, noradrénergique) peuvent dysfonctionner.
Pour comprendre l'impact de cette dysrégulation, imaginez les transporteurs de ces neurotransmetteurs comme les portes battantes d'un saloon dans un vieux western. Lorsqu'ils fonctionnent correctement, ces portes permettent aux neurotransmetteurs d'entrer et de sortir des neurones sans problème, maintenant ainsi une communication fluide et efficace.
Dans le cas du TDAH, les "portes du saloon" sont dysfonctionnelles. Elles peuvent être coincées en position ouvertes ou fermées, elles peuvent aussi être défectueuses ou rarement ouvertes.
Dans ces 3 situations, soit il y a moins de neurotransmetteurs disponibles soit ils sont moins efficaces. La régulation de l'humeur, de la motivation, du plaisir, du sommeil, de l'appétit, de la digestion, de l'attention ainsi que la réponse au stress s'en trouvent affectées entraînant des symptômes tels que l'inattention, l'hyperactivité et l'impulsivité.
Mais voyons concrètement ce qu'impliquent ces dysfonctionnement dans le quotidien d'un enfant avec un TDAH.
Les conséquences sont nombreuses et varient d'un individu à un autre. Nous pouvons citer de manière non exhaustive les difficultés suivantes :
Une focalisation extrême. A l'inverse des difficultés d'attention, ce phénomène se caractérise par une concentration intense et prolongée sur une tâche ou une relation particulière, souvent à l'exclusion de tout le reste. Cet état d'hyperfocalisation peut faire perdre toute autre notion comme celle du temps. Bien que cela puisse être productif, la trop grande focalisation peut aussi entraîner une négligence d'autres responsabilités et une difficulté à changer de tâche une fois engagé.
Les conséquences du TDAH peuvent être nombreuses et peuvent être difficiles à vivre pour les enfants atteints.
La perturbation des systèmes de la dopamine, de la sérotonine et de la noradrénaline a des impacts importants dans la vie des enfants TDAH. Ces symptômes pas toujours compris et peu mis en lien avec un TDAH peuvent gravement fragilisés l'estime et la confiance en soi.
Si vous avez un doute, n'hésitez pas à consulter un médecin spécialisé dans ce trouble, il proposera à votre enfant des solutions pour réduire les conséquences du trouble et mettre en place des aménagements qui lui faciliteront grandement la vie.
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